Orientation énergétique : transition, sobriété et besoins en ressources.
Dans le cadre d’un prochain débat sur le thème de l’orientation énergétique, nous faisons appel à vous !
Du 18 avril au 18 mai 2023, contribuez à la construction du débat.
Cet appel à contribution a pour objectif de rassembler des points de vue, des axes de construction, des questionnements liés au sujet.
Vos contributions seront proposées au groupe de travail lors de l’élaboration du contenu du débat.
Notre cerveau est programmé pour gérer le court terme. Entre un danger à moyen/long terme versus un bénéfice immédiat, nous avons tendance à minimiser le risque non imminent et à ne pas vouloir nous priver des avantages immédiats comportant des risques à terme. Il en va ainsi dans tous les domaines, de l’économie à la géopolitique en passant par les questions environnementales. Il est pourtant de notre devoir d’adultes responsables de rendre à ceux qui vont nous suivre la planète que nous leur empruntons dans un état leur permettant de vivre à leur tour, or des nuages de plus en plus noirs obscurcissent l’avenir à moyen et même court terme. Parmi les problèmes d’environnement la question de l’énergie est centrale. JM Jancovici a bien mis en lumière comment la prospérité et la puissance des sociétés technologiques est directement liée à l’utilisation de l’énergie …. fossile, celle dont les émissions de CO2 sont la cause principale du dérèglement climatique. Il y a désormais consensus scientifique et +/- politique sur la nécessité de décarboner rapidement notre économie. La question qui se pose est de savoir par quoi remplacer charbon, pétrole et gaz. Selon de nombreux experts, dans l’état actuel des technologies, attendre des énergies renouvelables qu’elles se substitue totalement aux carbonées conduirait à couvrir la terre et les zones côtières de fermes éoliennes et photoltaïques , ce qui semble difficilement possible, et non souhaitable. C’est là que Jancovici appelle le nucléaire à la rescousse. Nous n’acceptons pas cette option qui déplace le risque imminent d’un emballement climatique vers un risque à long terme, celui d’une pollution radioatiactive massive et de très longue durée par des déchets que l’on se sait qu’entreposer. Alors quelle solution ? Nous pensons que la survie de la biosphère ne pourra se faire que si l’humanité arrête sa boulimie énergétique et passe à la sobriété. Sobriété en matière de consommation d’énergie à tous les niveaux: transports, chauffage, éclairage, numérique, production et consommation de denrées, … Alors oui, un développement raisonnable des renouvelables pourra suffire. Nous croyons que les populations sont suffisamment matures pour prendre ce virage de la sobriété pour peu que les efforts demandés soient proportionnés aux impacts des uns et des autres, que les inégalités sociales soient compensées et que la volonté politique de privilégier l’intérêt collectif face à l’intérêt économique de quelques-uns soit au rendez-vous. Telle est notre attente pour que demain et après-demain soient possibles. Pour le CDAFAL 70, François Vetter
Le 100 % énergies renouvelables est possible
Par Pierre Parreaux – Le 24/04/2023Je peux fournir des éléments, notamment graphiques, pour la défense des scénarios RTE, Ademe et Négawatt sans nouveau nucléaire.